dimanche 12 juin 2011

Sortir de l'impasse politique belge grâce à la démocratie participative

Intégrer un peu de participation citoyenne dans le fonctionnement politique de la Belgique? C'est le projet un peu fou du G1000. L'idée, portée par l'écrivain flamand David Van Reybrouck et 25 citoyens de tout bords, est de réunir 1000 belges le 11 novembre 2011 à Tour et Taxis pour réfléchir aux grands défis auxquels la Belgique est confrontée. 

Les initiateurs du G1000 constatent que le système démocratique belge n'a pas changé depuis 1830 et qu'il serait temps de la dépoussiérer un peu. En se basant sur les principes de représentativité des sondages (qui comptent généralement 1000 répondants dans leurs échantillons) ils sélectionneront un millier de personnes pour débattre, en petit groupe, des sujets de société les plus prégnants de notre époque. Les résultats de ces délibérations devraient aider, selon le manifeste publié par le comité du G1000, les hommes politiques à trouver de nouvelles solutions à la crise que connais le pays depuis plus d'un an. 

Vous l'aurez compris, ce G1000 et ses envies de démocratie participative résonnent en un échos particulièrement doux à mes oreilles. Mon petit doigt me dit d'ailleurs que cette journée du 11 novembre pourrait bien figurer en bonne place dans le futur webdocumentaire. Mais qu'on ne se méprenne pas: le modèle prôné par le G1000 est bien différent de la démocratie directe en vigueur en Suisse. De l'aveu de David Van Reybrouck, l'inspiration est venue d'ailleurs. Ce sont plutôt les modèles Islandais, New-Yorkais (pour la reconstruction de Ground Zero) ou Nord Irlandais qui sont cités en exemple d'une démocratie délibérative et participative. 

La présentation du projet (en néerlandais) par David Van Reybrouck

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