Il est né!

Ca y est! Après deux ans de dur labeur, le webdoc Démocratie Directe est enfin en ligne! Vous pouvez dores et déjà l'admirer sur le site du quotidien Le Soir. Une libération, un grand bonheur et surtout, le commencement d'une nouvelle étape. C'est en effet aujourd'hui que tout commence pour de vrai. Le webdoc est désormais à vous, il attend vos commentaires, critiques et idées nouvelles.

La discussion commence dès cet après-midi, à 13h30. Un chat est organisé avec Stéphane Hazée, député wallon Ecolo spécialiste des questions institutionnelles. On compte bien analyser avec lui la position de son parti à propos de la démocratie directe en Belgique.

N'hésitez pas à participer! Après tout, avec un sujet comme la démocratie directe, c'est quand même la moindre des choses...

Les premières minutes du webdoc!!!

C'est avec bonheur et fierté que je vous livre les premières images du webdocumentaire que vous pourrez retrouver dans un peu plus de deux semaines. Likez, tweetez, commentez, ça fait plaisir!

#DD:O&P goes viral

En ce jour de la Saint Léon, j'ai le bonheur de vous annoncer deux grandes nouvelles. La première c'est que vous pouvez désormais retrouver le projet Démocratie directe: orgueil et préjugés sur vos réseaux sociaux favoris (grâce à sa toute nouvelle page facebook et son tout nouveau compte twitter). Le seconde c'est que d'ici le 16 mai, vous pourrez visionner le webdocumentaire sur www.lesoir.be. 

Que des bonnes nouvelles qui fournissent toute la motivation nécessaire pour boucler les dernières étapes de ce marathon passionnant qu'aura été la confection du webdoc! De nombreuses autres surprises restent à venir, donc restez connectés. 

Webdoc à la recherche d'identité visuelle

Le montage avance bien. Le webdocumentaire devrait être disponible d'ici un bon mois. D'ici là le temps des chipotages et de l'embellissement est venu. Et avec lui la recherche de la photo qui illustrerait le mieux le webdoc. D'après vous, les internautes devraient être accueillis par laquelle?

Résultats des votations du 11 mars: le peuple prend des mesures impopulaires

Le résultat est sans appel et fait déjà la Une des médias internationaux: 67% des Suisses ne veulent pas une semaine supplémentaire de vacances. La nouvelle fait sourire et parait de prime abord assez anecdotique mais elle illustre, en fait, un des traits majeurs de la démocratie directe à la suisse. 

Une écrasante majorité du peuple a donc dit "non" à la proposition de la centrale syndicale Travail.Suisse qui voulait faire entrer dans la constitution que chaque Suisse avait droit à au moins six semaines de vacances. Le peuple a donc suivit majoritairement l'argumentaire d'Economie Suisse, l'organisation patronale helvète, qui voyait dans l'initiative un moyen de gruger la compétitivité du pays. La Suisse est en effet le pays européen où les travailleurs prennent le moins de congé. Selon Economie Suisse, l'augmentation de la masse salariale totale, si l'initiative avait été adoptée, se serait chiffrée à 6,7 milliards de francs (5,6 milliards d'euros). 

Une rationalité étonnante

Parmi les politologues que j'ai rencontré durant mon reportage, nombreux sont ceux qui, dans les désavantages de la démocratie directe, pointaient le danger de faire appel à "l'irrationalité du peuple". Selon Pascal Delwit, par exemple, les systèmes référendaires, en donnant trop la parole au peuple, réduiraient la possibilité de faire passer des mesures impopulaires mais pourtant nécessaires. La logique voudrait en effet que le peuple soit massivement contre des augmentations d'impôts ou de temps de travail. 

Les Suisses l'ont montré hier, ce n'est apparemment pas le cas. La démocratie directe, en tout cas en suisse, fait donc preuve d'une rationalité étonnante où, en temps de crise, la compétitivité des entreprises passe avant les vacances de tout un peuple...